IMPORTANT: Valeurs fondamentales du Judoka
Publié il y a 9 ans par LUCAS DAVID
Le Judo, est comme tous les arts martiaux d'origine japonaise, il véhicule des valeurs fondamentales sans distinction ethnique et sociale, qui s’imbriquent les unes dans les autres pour édifier une formation morale et, est inconcevable sans lui.
Le code du Bushido (Voie du Samourai) demandait loyauté, courage, sincérité, contrôle, honnêteté, sens de la justice, sympathie envers le peuple, respect de l'étiquette...
Les principes du Bushido sont :
LA POLITESSE |
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Dès la première règle, on rencontre le mot respect. C'est la première chose que doit apprendre le pratiquant. Le salut est là pour fixer les limites. On salut, car pour le pratiquant ce n'est pas un adversaire qui se trouve face à lui, mais un partenaire. On le respecte comme on respecte le professeur (le maître). On se doit d'utiliser les mots, faits et gestes qui montrent que l'on estime la personne. Cette manière d'être amène obligatoirement la convivialité et l'échange.
Si le judoka intègre cette règle dans sa discipline, il saura la pratiquer au quotidien. Il trouvera facilement les mots qui s'y rapportent tels que "bonjour" "au revoir" "s'il vous plaît" "merci", entre autres. C'est se montrer accueillant, c'est ouvrir au dialogue, c'est faciliter la rencontre, c'est prendre en considération, c'est inviter à en faire de même. C'est quelque part, aussi, se faire respecter.
LE COURAGE |
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Le courage ce n'est pas se jeter dans la bataille à tout prix, c'est avant tout réfléchir avant d'agir. L'esprit doit conduire le geste et non pas l'inverse. Tout acte doit au préalable être analysé afin qu'il soit 'exécuté à bon escient. Le judoka doit toujours avoir à l'esprit la porté de ses gestes.
Cette règle doit le suivre partout. Dans sa vie, ses actes de bravoure, quelqu'en soit la dimension, doivent correspondre à une juste cause.
LA SINCERITE |
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Derrière se terme transparaît comme une évidence, la loyauté. Dans ses actions, lors de ses combats, le judoka doit avant tout être loyal vis à vis de son partenaire. Il doit s'exécuter avec honnêteté et tout en restant fidèle aux préceptes du créateur du Judo, Jigoro Kano. La notion de mensonge ou de tromperie est rejetée.
Pour appliquer cette notion quotidiennement, il suffit au pratiquant d'être vrai, de ne pas jouer un rôle pour tromper l'autre. Il se doit de se montrer tel qu'il est et non tel qu'il aimerait paraître. Son apparence naturelle reste la meilleure arme qu'il possède s'il sait suffisamment l'utiliser et en tirer tous les parties. Cela demande un effort important, car avant d'atteindre cette quasi perfection, il faut tout d'abord bien se connaître soi-même.
L’HONNEUR |
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C'est l'estime que l'on a de soi-même. Tout bon judoka se doit de se respecter lui-même et ainsi par la même de respecter les autres. Lorsqu'il s'engage dans une action, il se doit de la mener jusqu'au bout et sans contradiction. C'est ainsi qu'il sera considéré comme une personne de valeur.
Même si dans la vie courante, ce terme est de moins en moins employé, tout individu peut et se doit de montrer sa respectabilité. Un être honorable est quelqu'un de respecté, quelqu'un de confiance, quelqu'un qui a montré des qualités suffisantes pour bénéficier de la reconnaissance de la plupart.
LA MODESTIE |
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Encore une qualité très forte que doit absolument intégrer tout judoka. Même si la victoire peut être belle et motivante, il ne faut jamais oublier que sans le partenaire et ses propres qualités, elle n'aurait aucune valeur. Il faut bien comprendre que dans cette discipline, cet art martial, bien qu'il soit question de combat, les combattants sont dépendants les uns des autres. Ils n'existent qu'à travers les autres. La modestie, c'est savoir s'apprécier sans le montrer. C'est avoir cette humilité qui par ses silences force l'admiration. C'est savoir maîtriser ses sentiments.
Aujourd'hui, dans la vie courante, où tout est fait pour mettre en compétition les hommes entre eux et où il est de bon aloi de montrer sa supériorité, il est très difficile de rester quelqu'un d'humble. Mais à bien y regarder de prêt, les personnes qui sont capables de maîtriser ce sentiment qu'est l'orgueil, ne passent jamais inaperçues. C'est très certainement l'une des règles du code moral la plus difficile à intégrer..
LE RESPECT |
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Même si la finalité reste d'essayer de gagner, un beau geste, accompli par les deux combattants est mieux apprécié. Ils jouent le jeu est c'est là que réside l'essentiel. Il faut savoir tomber, mais également savoir faire tomber. Le but n'est pas de faire mal. C'est pour cette raison que toute prise doit être accompagnée jusqu'à son terme. On ne laisse pas tomber son partenaire, on l'accompagne jusqu'au sol. C'est ainsi que les deux combattants peuvent se faire confiance mutuellement. L'un des deux, en principe, gagnera, mais sans blesser, sans occasionner la peur, simplement pour le plaisir et toujours dans la notion de jeu.
De nos jours, cette notion se perd de plus en plus. Il est toujours question de "rapport de force", d'agression.
LE CONTROLE DE SOI |
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Il peut paraître tout à fait incongru de voir apparaître ce précepte dans une discipline où il est question de combat. Tout pratiquant, avant d'acquérir les techniques pour maîtriser son partenaire, doit savoir avant tout se maîtriser lui-même. Ceci implique, qu'il se connaisse parfaitement et qu'il sache exactement le moment où il faudra qu'il fasse l'effort pour bloquer ses impulsions. Un judoka, sous l'effet de la douleur, pourrait réagir violemment et de façon inconsidérée vis à vis de son homologue. Il doit toujours avoir à l'esprit que de sa propre maîtrise dépend la sécurité de son partenaire et sa propre sécurité.
Dans la vie courante, il vaut mieux savoir éteindre le feu plutôt que de l'attiser. La plupart des conflits de nos jours viennent que chacun reste sur ses positions avec ce sentiment de se dire : "si je cède, cela veut dire que j'ai perdu". Hors bien souvent, il suffit que l'un des deux protagonistes fasse un geste pour que dans la foulée, un dialogue s'instaure et que retombe la violence, et que s'éteigne le conflit. Par cette preuve d'intelligence, il ne peut qu'obtenir la reconnaissance de celle ou celui qui auparavant se voulait son ennemi.
L’AMITIE |
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A la différence des principes précédents, l'amitié est un sentiment. Il apparaît, à sa juste place, en conclusion de ce code moral. A partir du moment où le pratiquant se lie d'amitié avec un autre, cela veut dire qu'il est prêt, vis à vis de cette autre personne, à appliquer les règles précédentes. Dans la pratique des Arts Martiaux, comme dans la vie courante, ce sentiment très particulier peut exister, mais le chemin est bien souvent difficile. Il est vrai que tout pratiquant, en intégrant les règles précédentes emprunte obligatoirement ce chemin.
En dehors du dojo, l'amitié existe aussi, fort heureusement. La phrase : "c'est mon ami", est employée souvent, mais la portée en est elle vraiment analysée ? Donner et recevoir de l'amitié, c'est ne pas porter de jugement, ne pas laisser au temps d'emprise, tisser des liens de plus en plus forts. C'est un mélange d'admiration, de confiance totale, de respect.
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